A partir du 3 octobre 2020, pour les personnes identifiées comme « Cas Contact » de personnes positives à la COVID 19, la CPAM permet désormais de déclarer un arrêt de travail directement sur internet.
Quelle définition d’un « cas contact » ?
Un cas contact désigne une personne qui a été «en contact à risque» avec un cas confirmé ou un cas probable au cours des 14 derniers jours. Ce contact à risque désigne, selon Santé Publique France, en l’absence de mesures de protection efficaces pendant toute la durée du contact, toute personne ayant partagé le même lieu de vie que le cas confirmé ; ayant eu un contact direct avec un cas confirmé, en face-à-face, à moins d’un mètre, «quelle que soit la durée».
Qui peut déterminer qu’une personne est « cas contact » ?
La Sécurité Sociale (CPAM) ou le médecin généraliste de l’assuré.
Arrêt maladie en ligne – comment cela fonctionne-t-il ?
Pour simplifier les démarches des personnes identifiées « cas contact », l’Assurance Maladie ouvre, à compter du samedi 3 octobre, un nouveau téléservice : ce service accessible sur le site declare.ameli.fr leur permet de demander un arrêt de travail en ligne.
Un onglet « accéder au service de cas contact » est désormais prévu.
Après avoir effectué une demande sur declare.ameli.fr, l’assuré pourra bénéficier d’un arrêt de 7 jours débutant à la date à laquelle l’Assurance Maladie l’a contacté pour l’inviter à s’isoler et à réaliser un test, après un contact à risque avec une personne testée positive au coronavirus.
L’arrêt de travail peut être rétroactif dans la limite de 4 jours, pour les salariés qui s’isolent spontanément.
L’assuré pourra demander une prolongation de l’arrêt dans la limite de 7 jours supplémentaires, si les résultats du test ne sont pas connus à la fin de l’arrêt initial.
Bon à savoir : Cet arrêt de travail dérogatoire n’est soumis à aucun délai de carence pour le paiement des indemnités journalières de Sécurité Sociale.